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« Travaille dur et tu vas réussir », c’est le conseil qu’on entend partout. Tout le monde semble être d’accord, mais pour moi, ce conseil est dangereux.

Cher parent d’ado,

J’ai un message très important à te communiquer :

Le succès n’a pas de lien direct avec le fait de travailler dur.

Beaucoup de gens travaillent dur, voire très dur dans ce monde, mais n’ont pas encore connu le succès.

Certains travaillent 15 heures par jours mais connaissent de grosses difficultés.

D’autres après avoir travaillé toute leur vie, dépendent d’une maigre retraite et croulent sous les dettes.

Je vois des collégiens et des lycéens travailler dur, enfermés dans leurs chambres le soir, les week-ends, mais malheureusement, sont souvent déçus de leurs résultats.

« Travailler dur » relève souvent d’une obligation et non d’un choix.

Dans bien de cas, il ne conduit pas aux résultats espérés.

Il est temps d’arrêter ce ravage.

Si l’ouvrier qui travaille dur ne réussit pas, il pensera qu’il faut travailler plus dur.

Si l’étudiant qui a passé tout son temps à réviser n’arrive pas à atteindre les résultats qu’il souhaite, il va croire qu’il n’est pas assez bon.

La vérité c’est qu’ils n’ont pas touché du doigt le vrai problème.

Travailler dur c’est utiliser sa force.

C’est mettre des coups de poing dans le mur en espérant que si on y met toute notre force, le mur finira par s’écrouler.

Des gros baraqués le réussiront peut-être mais moi non.

A force de taper dans ce mur, je risquerais juste de me faire mal.

Je risquerais de culpabiliser en me disant que je ne travaille pas assez. Ou encore de me dire que je ne suis pas assez forte, pas assez bien.

Ce genre d’échec fait mal et saccage le moral, parce qu’on a tout donné :

On y a mis toute notre énergie,

On y a consacré tout notre temps.

Mais ça n’a rien donné.

Au lieu d’utiliser notre force, utilisons notre tête.

Au lieu de travailler dur, travaillons efficacement !

La réussite scolaire n’a pas de lien direct avec le temps passé à réviser.

Certains élèves ont juste besoin d’écouter en cours pour comprendre, d’autres ont besoin d’y passer du temps chez eux, et certains malgré les révisions à la maison n’y parviennent pas.

Cela montre bien que ce n’est pas une histoire de temps passé à réviser.

Ce n’est pas une histoire d’intelligence non plus, parce que la vie nous montre bien que ce ne sont pas toujours les premiers de la classe qui réussissent dans la vie professionnelle.

C’est une histoire de méthode et d’efficacité.

Au lieu de taper dans le mur, utilisons une boule de démolition.

La scolarité utilise la même méthode depuis l’invention de l’école.

Une méthode qui a légèrement évoluée certes. Mais qui garde un tronc solide et intouchable.

Tout le monde devrait être capable de :

S’intéresser naturellement à l’apprentissage.

Se concentrer et écouter le prof

Ecouter le prof et comprendre.

Regarder le tableau et comprendre.

Relire ses cours et se rappeler

Se rappeler et répondre à des questions …

Quand on ne répond pas à ces recommandations, quand on n’arrive pas à trouver sa place dans ce système ; on devient un rebelle, pas intelligent, enfant terrible, fainéant, glandeur.

Beaucoup d’adultes, dont je fais partie, racontent aujourd’hui la douleur et la difficulté d’apprendre quand on n’est pas adapté à ce système.

Aujourd’hui on essaie de porter la voix qui dit qu’on est tous différents, que chacun peut devenir intelligent à sa façon. Il n’y a pas qu’une seule méthode pour apprendre mais plusieurs.

Nous avons l’espoir d’aider les jeunes à ne pas s’enfermer dans les difficultés scolaires mais de trouver leur place.

La bonne méthode n’est pas celle qui est connue par tous, même si elle perdure depuis des centaines d’années.

La bonne méthode c’est celle qui est adaptée au profil de l’enfant.

Je suis en train de créer une formation où je parle de motivation. Parce que nous ne nous motivons pas de la même façon.

Une formation qui explique pourquoi certains élèves n’arrivent pas à se mettre au travail et comment faire pour les aider ?

La formation sortira bientôt.

En attendant je te propose ce podcast où je réponds à la question « Faut-il travailler dur pour réussir ? »

Pour cela j’aborde 4 points :

1 – Pourquoi le mot dur est dangereux pour la motivation

2 – Si ce n’est pas travailler dur, comment faire ?

3 – Deux étapes essentielles avant de passer à l’action / avant de travailler

4 – L’étape finale de l’apprentissage.

Voici le lien du podcast :

https://soundcloud.com/niacademie/travailler-dur-1

Avec ce podcast tu pourras accompagner ton ado à questionner sa méthode de travail et à adapter sa façon de faire pour éviter les erreurs qui dégradent la motivation et la confiance en soi.

Si tu aimerais en savoir plus, poser des questions ou discuter de l’expérience scolaire de ton enfant, n’hésite pas à répondre à ce mail.

Prends bien soin de toi,

A très vite !

Fafha R.

PS : Cet article est la lettre NIAC envoyée aux parents d’ado le 13 Avril 2020. Si toi aussi tu veux recevoir la lettre directement dans ta boite mail ou en savoir plus, tu peux cliquer ici : https://niacademie.fr/index.php/lettre-niac-parents/

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